Pure scientifique passionnée par la beauté, Audrey combine l’exactitude et la justesse de ses mots choisis avec un enthousiasme débordant. Un cocktail détonnant ! Passée par des grandes marques de parfum et de cosmétique (Kenzo, Cacharel), mais aussi des plus pointues (Penhaligon’s) ou encore des soins capillaires (Phyto), Audrey ne se départit pas de sa passion pour le secteur de la beauté quand elle évoque son parcours et ses expériences. Animée par une curiosité insatiable, elle dirige aujourd’hui le pôle beauté de Nelly Rodi, société de conseil en innovation et en création, et travaille avec des sociétés du monde entier.
Avant de démarrer sa journée, Audrey a vidé son sac (rempli d’histoires et d’anecdotes) pour Bar-Da, autour du délicieux (et gargantuesque) petit déjeuner de l’hotel Panache, son QG !
Qui es tu ? Audrey Roulin, je suis une vraie scientifique ! Je suis chimiste de formation, passée par l’école des parfumeurs et par une spécialisation en marketing international à l’ESSEC. J’ai une passion pour la matière, le parfum et la beauté, sans doute bercée par les femmes qui ont évolué autour de moi dans mon enfance. Elles étaient consommatrices de crèmes et dans une vraie culture du soin. La première d’entre elles, c’est ma grand-mère Jeanne, une personnalité haute en couleurs, cheffe d’entreprise, qui portait Shalimar ! (forcément, ça m’a marquée)
J’ai ensuite évolué dans plusieurs maisons de parfum comme Kenzo (pour le lancement de Kenzo flower), Cacharel ou encore Penhaligon’s (la marque londonienne pour laquelle j’ai participé au lancement en France), mais aussi dans le capillaire chez Phyto et Phyto Specific. Pour moi, le produit de beauté c’est un facilitateur du quotidien, un service. Il s’agit d’aider l’autre, de comprendre ses besoins et de le soigner d’une autre façon.
J’ai rejoint Nelly Rodi, il y a 1 an pour diriger le pôle beauté. J’aime l’approche de l’agence, qui est aussi pragmatique que créative. Au quotidien, mon métier est d’accompagner le client, de le conseiller avec une approche « consumer centric ». C’est tellement motivant de pouvoir se faire le porte-parole des consommateurs et d’indiquer aux marques les changements à prendre en compte pour qu’elles puissent rester désirables et engagées.
Quel(s) sac(s) utilises tu au quotidien ? J’en ai beaucoup, certains emblématiques comme un Chloé ou un Givenchy. Avant j’achetais d’abord parce que j’aimais le look. Maintenant que je suis maman, l’aspect pratique est devenu mon premier critère. Aujourd’hui j’ai apporté le plus significatif pour moi, celui de ma grand-mère Jeanne, un sac à main Dior petit polochon. J’aime les objets qui ont une histoire, et celle de ma grand mère est particulièrement riche, même si elle avait une personnalité compliquée. Elle a quand même préparé un plan d’évasion pour son mari qui était prisonnier pendant la seconde guerre mondiale ! Le sac est toujours dans un excellent état. Je m’en sers comme d’un vrai fourre tout.
Qu’emportes tu dedans ? D’abord la pochette assortie au sac, qui est aussi restée dans un état impeccable. J’ai abandonné le portefeuille au bord de l’explosion et je fonctionne par pochettes maintenant. A l’intérieur, j’ai un porte carte avec mes CB, ainsi qu’un petit porte monnaie doré Isabelle Varin qui va avec tout.
J’ai également ma pochette Band Of Sisters Paris– Rive Droite, qui me sert de trousse beauté et qui est bien remplie (en même temps c’est mon métier et je suis souvent amenée à tester pas mal de produits) !
J’y mets : mon gel pour les mains Merci Handy, ma crème pour les mains, mes gouttes pour les yeux quand je suis fatiguée, un miroir, un stick à lèvres, un fond de teint Erborian, un compact RMS, un mini mascara Chanel, une huile de beauté Roll On de chez Tata Harper (un produit magique !), et j’ai aussi ma crème skin food de chez Weleda, (extrêmement pratique et multi usage tout au long de la journée), une miniature de parfum Frédéric Malle « Portrait of a Lady » (en ce moment je fais une fixation sur l’odeur de la rose). Enfin pour les lèvres, j’ai l’huile confort pour les lèvres de Clarins, mais aussi le rouge à lèvres Poppy Sauvage, créé par la make up artist Violette chez Estée Lauder. Il tient toute la journée.
J’ai aussi 2 rouges à lèvres Armani, je trouve qu’ils ont de très belles couleurs. C’est important de ne pas se planter sur la teinte de rouge à lèvres : en fonction de la mine que l’on a, le choix d’une couleur peut vite virer à la catastrophe ! ( d’où l’intérêt d’en avoir plusieurs avec moi en permanence 😉 ! )
Par ailleurs, j’ai 2 téléphones, un pro et un perso, ce qui est un bon moyen de déconnecter. J’essaie de ne pas prendre le téléphone pro le weekend .
J’ai aussi toujours un totebag à côté pour transporter mon ordinateur et un cahier (le métier de consultante fait que l’on marche beaucoup entre les rendez vous clients). En ce moment, j’ai un cabas en coton Tory Burch qui a un imprimé sympa, mais surtout le bon format, il n’est pas du coup pas trop lourd.
Quels objets as tu systématiquement avec toi dans ton sac (tes incontournables) ? : très simple : mon téléphone, un stick à lèvres, mon porte cartes et mes clés.
Comment retrouves tu tes clés ? Je les retrouve au bruit ou au toucher. J’ai un sac Jérôme Dreyfus, dans lequel il y a un petit lien avec une lampe de poche, sur lequel je peux les accrocher. Sinon elles sont accrochées à un bracelet brésilien.
Une anecdote (une (més)aventure avec ton sac …)? Comme mon sac est un peu l’équivalent de ma maison, j’avais pris l’habitude de transporter une bouteille d’eau. Evidemment, un jour une bouteille d’eau a fini par fuir dans mon sac et mon téléphone était fichu. J’ai écrit à mon opérateur en tentant le tout pour le tout. Je lui ai expliqué que j’étais partie au Brésil pendant la saison des pluies, particulièrement humide, ce qui avait sérieusement endommagé mon téléphone…Bon l’opérateur n’a pas gobé mon histoire et depuis, je ne transporte plus de bouteille d’eau.
En vacances, qu’emportes-tu ? Beaucoup de pochettes en vrac, dans un panier ou un tote bag. L’avantage du tote bag est qu’on peut le laver. J’en ai plein chez moi.
T’arrive-t-il de sortir après le bureau , comment fais tu avec ton sac ? En général, j’enchaine directement après le bureau. Mais si je change je sac, je peux opter pour un petit Marc Jacobs, dans le quel je glisse juste mon téléphone, mon porte carte et mes clés.
Les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ? Dans leur choix de sac, je dirais oui. Pour certaines Parisiennes, le sac fait partie intégrante du look, du coup il faut qu’il y ait une certaine résonance. Elles vont donc acheter leur sac en fonction de leur tenue. A l’inverse, je ne suis pas sûre que ce soit un vrai sujet dans d’autres pays. Alors que par ailleurs, les Parisiennes sont laxistes sur le cheveu ou sur le maquillage contrairement aux Coréennes ou aux Américaines qui y portent une vraie attention.
Ton autoportrait : il y a un dicton que j’aime bien : « Fall seven Times, stand up eight »
la beauté chez Nelly Rodi
Audrey fait partie du génial réseau Band of Sisters Paris