Une véritable révélation ; c’est ce que Sandrine Lecointe a ressenti alors qu’elle était au beau milieu d’une forêt malgache. Elle y avait accompagné la femme qui la massait et soulageait ses douleurs articulaires depuis des mois, afin de connaitre les plantes que cette dernière utilisait pour son huile de massage. Et c’est là, dans le calme d’une nature luxuriante qu’elle a ressenti une sorte d’alignement. Puis très rapidement, Sandrine éprouve le besoin et l’urgence de créer quelque chose afin de défendre la biodiversité malgache. Elle se forme alors pendant des mois à l’étude des cosmétiques naturels et à l’aromathérapie.
En janvier 2017, de retour en France, elle lance les premiers soins visage et corps de sa marque Madagas’Care, distribuée en ligne principalement mais aussi aux Galeries Lafayette. La marque est zéro déchet et les produits, fabriqués en France, sont de 96% à 100% d’ingrédients d’origine naturelle. Bientôt de nouveaux produits plus pointus viendront enrichir la gamme. En attendant Sandrine développe la marque en France et elle espère très bientôt à Madagascar.
Bar-da a voulu en savoir plus sur cette entrepreneuse cosmopolite, et lui a fait vider son sac !
Qui es tu ? Sandrine, je suis la fondatrice de Madagas’Care, marque de cosmétiques naturels. Je suis une Mompreneur. Mon bébé est à l’origine de ce projet, car c’est suite à ma grossesse que je me suis lancée dans la création de ma société et aujourd’hui, les 2 grandissent ensemble. J’essaie de partager tout cela avec mon fils, de le sensibiliser et je suis très fière quand il explique aujourd’hui que sa « maman plante des arbres ».
Quel(s) sac(s) utilises tu au quotidien et qu’emportes-tu dedans ? Je me suis fait voler mon sac en novembre, et c’est à ce moment là que j’ai réalisé qu’il contenait littéralement toute ma vie !
Il me manque tellement de choses que je transportais avec moi : mon rouge à lèvres, ma crème, mes huiles essentielles, le dessin de mon fils dans mon agenda, et puis tous mes « grigris » : des cartes avec des mantras qu’une sophrologue m’avait données, une plume rouge de perroquet gris du Gabon (là où j’ai grandi), qui est un porte bonheur ou encore la première graine du 1er arbre que nous avons replanté avec Madagas’Care. J’avais même des moustaches de mon chat (oui, mon chat les perd, alors j’en garde une ou 2, comme ça j’ai un petit bout de mon chat avec moi) …
Aujourd’hui, j’essaie de reconstituer au fur et à mesure le contenu de mon sac mais ça me prend du temps !
Je fonctionne beaucoup par mini-pochettes qui ont chacune une couleur différente, ça me permet d’organiser un peu tout l’intérieur de mon sac.
Quels objets as tu systématiquement avec toi dans ton sac (tes incontournables) ? C’est une tradition familiale : j’ai toujours un petit pot d’huile de coco avec moi. En hiver, elle est solide. Je m’en sers comme baume à lèvres, crème pour les mains, et si je suis enrhumée, j’en mets un peu sur le thorax. ça fait partie de mes petits rituels.
Comment retrouves tu tes clés ? Avant de me faire voler mon sac, j’étais cette personne qui transporte toutes les clés possibles avec elle, y compris les clés de la cave qui ne servent pas très souvent. J’avais un énorme trousseau qui fait « cling cling ». Résultat, on a du changer toutes les serrures quand mon sac a été volé. Aujourd’hui j’ai tout scindé. Je mets mes clés dans la poche intérieure de mon sac, entre mon parapluie et mes sachets de thé.
Une anecdote (une (més)aventure avec ton sac …)? Ce vol en est une assez terrible…On m’a volé mon sac en quelques minutes alors que je m’étais absentée de mon bureau. J’en ai pleuré en mode « madeleine » pendant 2 heures, réalisant au fur et à mesure tous les objets qu’il contenait et qui allaient me manquer pour toujours ! Surtout les objets chargés d’affect comme le premier dessin de mon fils ou son premier petit cadeau.
En vacances, qu’emportes tu ? Pas de sac à dos. Un sac banane sous mon t-shirt quand je me promène en centre ville à Madagascar pour ne pas attirer l’attention pour des raisons de sécurité. Sinon je voyage beaucoup, j’ai mes habitudes. Récemment j’étais en Côte d’Ivoire par exemple et je prends en général un sac en bandoulière. J’y mets toujours mon appareil photo (toutes les photos de mon site et de mon fil instagram sont prises par moi), j’ai aussi un calepin et un crayon à portée de main (indispensable ! j’en suis à mon 17ème carnet je crois), je suis toujours à l’affût de choses à noter ou à croquer.
T’arrive-t-il de sortir après le bureau , comment fais tu avec ton sac ? Oui, et dans ce cas, je peux changer de sac (en version plus léger !) 🙂
Les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ? Pour moi c’est indissociable, une Parisienne va forcément avec son sac , sinon ce n’est pas une Parisienne. C’est l’accessoire indispensable ! Et souvent c’est un it-bag! Moi-même je suis assez accro à mes sacs. Je ne m’en lasse pas, mais j’évolue avec la mode et j’en change régulièrement.
Ton autoportrait ( dessin, photo, mantra, quelque chose qui te représente… la forme est complètement libre)
Il s’agit des fameuses cartes de mantra que m’avait données une sophrologue. Avant de me faire voler mon sac, je les avais prises en photo pour une de mes cousines. Elle m’a renvoyé la photo, pour que je garde les mantras avec moi !
Suivez Sandrine et Madagas’Care !